Le gras a encore mauvaise presse …et c’est fort dommage !
Du moins devrait on être capable de discerner le « bon gras » du « mauvais gras ».
Parle-t-on des bons gras généreusement donnés par de nombreuses plantes, fraichement mangées ou broyées ? Le revers de la médaille c’est que ce gras ci, très riche en acide gras polyinsaturés, particulièrement bon pour notre santé est aussi particulièrement fragile. Il rancît vite !
Ou parle-t-on du mauvais gras qui justement a été saturé (ou hydrogéné) ? Ah ! Celui si se conserve fort bien et rancît très tardivement. Il peut donc bénéficier d’une DLC (Date Limite de Consommation) fort longue. Mais à quel prix pour notre santé !
Il est très clairement démontré aujourd’hui qu’un faible ratio Omega6/Omega3 nous protège des maladies inflammatoires au sens large. Qu’il s’agisse bien sur des maladies cardio vasculaires[1], mais aussi des maladies de peau[2], des cancers[3] ou encore des soucis d’arthrite[4].
Eh bien il semblerait que ce soit aussi un facteur important de protection contre les formes graves de Covid-19[5] !
Étant donné effectivement que la gravité de l’atteinte par la Covid-19 dépend d’une dysfonction de la réponse inflammatoire, quoi de plus logique que de s’assurer en amont que notre organisme procède bien toutes les cartes pour maitriser une inflammation nécessaire à notre survie.
Une fois de plus il est fondamental d’embrasser la complexité de cette réponse inflammatoire, sa dimension systémique. Nous avons tout autant besoin des Oméga 6, pro inflammatoires qui vont permettre à notre organisme de faire face, se battre face à l’agression virale, que des Oméga 3 qui seront en capacité d’exercer un rétro contrôle « anti-inflammatoire » pour éviter que la réponse s’emballe.
C’est donc grâce à une alimentation équilibrée, pauvre en acide gras saturés et riches en acides gras poly insaturés avec un ratio Omega6/3 voisin de 2, que nous serons capables de faire face à la nécessaire adversité qu’elle se nomme Covid ou pas !
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[1] Esther Tortosa-Caparrós et al., « Anti-inflammatory effects of omega 3 and omega 6 polyunsaturated fatty acids in cardiovascular disease and metabolic syndrome », Critical Reviews in Food Science and Nutrition 57, no 16 (2 novembre 2017): 3421‑29, https://doi.org/10.1080/10408398.2015.1126549.
[2] Anamaria Balić et al., « Omega-3 Versus Omega-6 Polyunsaturated Fatty Acids in the Prevention and Treatment of Inflammatory Skin Diseases », International Journal of Molecular Sciences 21, no 3 (2020), https://doi.org/10.3390/ijms21030741.
[3] L Winikka et al., « Abstract P1-03-12: The ratio of omega-3 to omega-6 PUFAs impact cancer cell phenotype in the tumor microenvironment », Cancer Research 78, no 4 Supplement (15 février 2018): P1-03‑12, https://doi.org/10.1158/1538-7445.SABCS17-P1-03-12.
[4] Kimberly T. Sibille et al., « Omega-6: Omega-3 PUFA Ratio, Pain, Functioning, and Distress in Adults With Knee Pain », The Clinical Journal of Pain 34, no 2 (2018): 182‑89.
[5] Pierre Weill et al., « May omega-3 fatty acid dietary supplementation help reduce severe complications in Covid-19 patients? », Biochimie 179 (1 décembre 2020): 275‑80, https://doi.org/10.1016/j.biochi.2020.09.003.
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